Le dictionnaire Larousse définit la Psychogénéalogie comme une psychothérapie qui prend en compte les événements traumatisants du passé d'une personne ou de la vie de ses ascendants (secrets de famille, scènes violentes).

Si aujourd’hui nous pouvons trouver cette définition aussi facilement, ce n’était pas le cas il y a quelques années.

Basée sur les concepts psychanalytiques de C.G Jung, la psychogénéalogie s’est développée dans un premier temps aux Etats-Unis dans les années 70. Il faudra attendre 10 ans et le travail de la psychanalyste Anne Ancelin-Schutzenberger pour que la psychogénéalogie s’installe en France.

Pour entamer cette analyse familiale ou transgénérationnelle, il faut construire son génogramme. Plus complet qu’un simple arbre généalogique, le génogramme détaille la vie de nos aïeux, en y annotant par exemple, les liens familiaux et leur qualité, les exodes, les maladies, les liaisons, les ruptures de lien etc... Il amène à se questionner, à se rappeler des “rumeurs “familiales, qui ont participé à nos croyances.

Bien souvent, il nous conduit à échanger avec nos proches, à ouvrir un dialogue qui jusqu’alors n’avait pas été possible.

Cette analyse permet dans la majorité des situations d’établir un lien direct avec les difficultés présentées au départ de l’accompagnement par la consultante.

Vient alors, la conscientisation de notre héritage invisible et la possibilité de s’en défaire.